Jervis Bay, le paradis blanc...
Le lendemain matin, pendant que les filles jouent avec le chat de Bob, nous chargeons la voiture et continuons notre route, cap vers Sydney où nous fêterons Noël…
A mi-chemin, nous nous dégourdissons les jambes près de Murramarang où se dresse un National Park sur une pointe de terre.
Rien de très spectaculaire, juste le bonheur simple de pouvoir marcher dans le bush rafraichi par une douce brise marine avec en bruit de fonds, l’océan tout proche, le chant des oiseaux et des cigales.
Eh oui, il y a des cigales en Australie et elles chantent plus forts que chez nous. Par moment, on dirait un gros bourdonnement parmi les eucalyptus.
Un petit groupe de kangourous nous observe, à bonne distance à la lisière d’un bois. Nous nous sentons parfois un peu les intrus dans cette nature si belle et si sauvage…
Avant de chercher un hôtel à Huskisson, nous allons jusqu’à la pointe sud-est de la baie, un secteur magnifique regroupant des landes, de petites poches de forêts humides, une côte découpée et des plages de sable blanc.
Nous prenons une chambre dans un motel sympa près du port qui propose de surcroit le wifi gratuit. Histoire de nous ouvrir l’appétit, nous emmenons les filles faire des acrobaties dans un parc puis nous dinons dans un resto indien à quelques mètres du motel. Du classique mais très épicé, ce qui vaut à Fanny une très légère accélération de son transit intestinal…Plus efficace que les dragées Fuca, voyez !
Après une nuit finalement plus calme que prévu, le temps ensoleillé nous invite à une escapade à la plage. Ce matin, c’est réellement le premier jour de l’été : pas de nuage à l’horizon et une température frôlant les 30°C. Donc, nous ramassons maillots et serviettes puis direction Hyams beach ; il paraît que c'est LA plage au sable le plus blanc du monde !
Nous traversons une courte bande forestière peuplée de cigales pour déboucher sur une plage de rêve immense et isolée. Et c’est le choc !!
Dès que nous sortons de la forêt, nous sommes éblouis par le sable d’une incroyable blancheur et par une eau turquoise sans pareille. Une vraie carte postale !
Le sable est si fin qu’il crisse sous nos pas !
Nous n’avons pas beaucoup de difficultés pour poser nos paréos sur le sable, il n’y a quasiment que nous sur la plage. C’est fou !
Autant dire qu’il ne nous faut pas 100 ans pour mettre nos maillots et plonger dans cette eau cristalline.
Les filles mettent leur déguisement d’alerte à Malibu pour mieux se protéger d’un soleil écrasant.
Polo sort son masque et son tuba pour explorer un petit fond rocheux à une dizaine de mètres du rivage. Bingo !! Des poisons tropicaux de toutes les couleurs et de toutes tailles et même un diodon sous une pierre...
Les meilleures choses ayant une fin, c’est avec regret que nous reprenons la route jusqu’à Kiama dont la principale attraction est un blowhole,
un trou dans la roche qui crache de l’eau. Un groupe de japonaises hystériques semblent appréciées le spectacle d’après les cris qu’elles poussent à chaque vague.
Jade et Thaïs profitent de la pause déjeuner pour s’initier à la pratique du surf en tandem.
Encore quelques heures de route et nous serons de retour à Sydney, là où tout a peut-être commencé...